ARTE

Vincent et Léo, amateurs d'Art et, accessoirement, cousins.

Lundi 13 septembre 2010 à 20:00

 

Quatrième de couverture
:
De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face. Big Brother vous regarde, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée.

Mon avis : 1984 est un roman d’anticipation et de science-fiction présentant la contre-utopie d’un monde totalitaire, fortement inspiré du régime stalinien, ravagé par une guerre perpétuelle entre trois superpuissances intercontinentales, guerre qui est la condition sine-qua-non de l’équilibre mondial. Voilà. C’est dit. Si vous continuez à lire cet article malgré cette présentation , c’est bon signe. Car 1984, c’est d’abord la description d’un univers, d’une société. Si la science-fiction, ou être plongé dans 391 pages d’un univers fantastique et paranoïaque, vous effraies, vous ne serez pas saisis par l’histoire comme je l’ai été. L’ambiance de paranoïa et de propagande, les « Deux minutes de la haine », les slogans, les télécrans, Londres et les quatre ministères, la vaporisation, la novlangue du parti, ….Tous ces éléments participent à l’atmosphère particulière du roman. Vraiment un bon roman qui se lit très bien, il suffit d’être un peu curieux ! Outre l’ambiance, le personnage de Winston est un héros très humain auquel on s‘attache tout de suite, et le suspense est intact du début jusqu’à la dernière page.
Conclusion : Une très bonne surprise pour moi. Une ambiance unique pour un classique de la science-fiction politique. A lire !

Extraits : Slogan du parti : « La guerre, c’est la paix. La liberté, c’est l’esclave. L’ignorance, c’est la force. »
« Il écrivit : Le crime de penser n’entraîne pas la mort. Le crime de penser est la mort. »
« Ils étaient au-dessous de toute suspicion Comme l’exprimait le slogan du Parti : « Les prolétaires et les animaux sont libres. »
« La liberté, c’est la liberté de dire que deux et deux font quatre. Lorsque cela est accordé, le reste suit. »
« Leur embrassement avait été une bataille, leur jouissance une victoire. C’était un coup porté au Parti. C’était un acte politique. »
« Lorsqu’on livre un guerre, c’est toujours pour être en meilleure position pour livrer une autre guerre. »
« L’humanité, c’est le Parti. Les autres sont extérieurs, en dehors de la question. »
 

Vincent

Par Leo76 le Jeudi 16 septembre 2010 à 20:34
Très bien ton article !
Par Plan.Your.Escape le Samedi 18 septembre 2010 à 23:24
"Big Brother is watching you" Ce livre est une merveille.
Par Akkantha le Dimanche 19 septembre 2010 à 0:47
Ah tiens j'suis en train de le lire :D
 

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